Le sport est perçu différemment selon les individus, certains le voient comme une corvée, tandis que d'autres le considèrent comme une activité libératrice, voire addictive. Au-delà de toute perception, le sport s’avère être bien plus que ce que pourrait décrire l’opinion des uns et des autres.
Le lien étroit entre le sport et le PIB d’un pays
Le sport revêt un caractère universel, transcendant les frontières nationales et culturelles. En effet, il constitue un puissant moteur économique pour de nombreux pays, ayant un impact significatif sur leur produit intérieur brut (PIB). Cette observation se confirme notamment à travers des événements sportifs de renommée mondiale tels que les Jeux Olympiques, la Coupe d'Afrique des Nations ou encore la Ligue des Champions, qui mobilisent des millions de spectateurs et génèrent d'importantes retombées économiques. Pour preuve, le Cameroun en 2021, a connu une augmentation significative du nombre de touristes. Au cours de cette même CAN, le pays hôte a observé une augmentation de 30% du nombre de touristes par rapport à l'année précédente d’après Afriksportmagazine, soit une augmentation de plus de 100 000 visiteurs. Ces touristes ont contribué à injecter environ 100 milliards de francs CFA (environ 150 millions d'euros) dans l'économie locale, selon le ministère du Tourisme camerounais.
Qui dit tournoi, dit infrastructure : des investissements durables pour l’AFCON
La tenue des grands tournois nécessite souvent d'importants investissements dans les infrastructures sportives, telles que la construction ou la rénovation de stades et d'autres installations connexes. À titre d'exemple, pour la CAN 2023, la Côte d’ivoire a alloué un budget de “ 79 millions de dollars, 84 millions de dollars et 113 millions de dollars respectivement pour la construction de nouveaux stades à Yamoussoukro, Korhogo et Abidjan, notamment le stade olympique Alassane Ouattara, tandis que la rénovation du stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan a coûté 109 millions de dollars supplémentaires” d’après BBC NEWS AFRIQUE. Le Cameroun quant à lui, a investi plus de 979 millions de francs CFA (environ 1,5 millions d'euros) dans la construction et la rénovation de stades, d'aéroports, de routes et d'hôtels pour la CAN 2021. Ces investissements contribuent à créer des emplois locaux et à stimuler l'économie pendant et même après l'événement.
Le sport : Facteur économique mais aussi social
Dans les jeux collectifs comme la CAN, il est très rare de constater que tous les équipiers sont de la même nationalité ou appartiennent au même groupe social. Le sport agit comme un catalyseur de l'inclusion. En véhiculant des valeurs telles que l'écoute, le travail d'équipe, la compétition loyale et la confiance en ses coéquipiers, il offre à chacun un sentiment d'intégration, d'appartenance à un groupe et de confiance en soi. Il va bien au-delà encore, en favorisant les rapports Culturels et Sociaux. Les tournois comme Accra 2023, JO Paris 2024 rassemblent de nombreux fans de toutes origines et de tous horizons, créant un sentiment d'appartenance communautaire et d'unité. Les stades deviennent des espaces d'inclusion où les gens se réunissent pour soutenir leur équipe préférée, quel que soit leur contexte socio-économique ou culturel.
Le sport comme source d’inspiration
En conclusion, le sport incarne une source d'inspiration puissante, comme le démontre l'exemple inspirant de Noélie Yarigo, qui se dresse en modèle pour des centaines de jeunes Béninoises. Cette inspiration témoigne de la capacité unique du sport à transcender les frontières géographiques et culturelles, élevant les individus vers l'excellence. En favorisant le dépassement de soi et en encourageant la solidarité, le sport offre un chemin vers un avenir où les conflits et les différences culturelles s'estompent pour laisser place à l'unité et à la prospérité.
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